Mes recherches artistiques s’intéressent aux espaces habités, « hantés » ; intimes et partagés.Ma production s’articule autour du paysage –vécu, quotidien ; de la nature morte –objets ordinaires ; du portrait/autoportrait –close-up et mis en scène. J’explore également la macrophotographie, le photographie de rue et de studio.

Je m’intéresse au statut de l’image photographique, au niveau formel -grammaire visuelle, esthétique ; technique -le fonctionnement de la capture/captation optique et numérique ; et aussi sémiologique, en gardant à l’esprit –comme nous dit Victor Hugo- que « la forme c’est du fond qui remonte à la surface ».

            Ma démarche se situe entre l’approche documentaire et l’autofiction, deux aspects qui me semblent inhérents, substantiels au médium photographique. À la recherche du « beau comme une rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie » ; je m’attache aux esthétiques surréalistes et abstraites que permettent le cadrage, la profondeur de champ, la planéité, ainsi que les différentes contraintes de la construction de l’image photographique, et avec Maurice Denis, « se rappeler [qu’une image visuelle] avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées ».